Remise de la croix et de la carte du combattant le 1er octobre 2015

Le 1er octobre 2015 comme dans les 100 départements français:

dans le salon d’honneur de la préfecture, Emmanuel CAYRON, sous-préfet, secrétaire général de la préfecture représentant la préfète, a remis la croix et la carte de combattant au titre de la participation à une opération extérieure à 14 récipiendaires en présence du LCl LIEBGOTT, Délégué militaire départemental, et du Col ROLLET, chef de corps du CNEC/ 1er Rgt de Choc de Mont-Louis, et犀利士
de Mme G. MARCO, directrice de l’ONACVG des PO.

Remise de la croix et de la carte du combattant

Création de la médaille de la protection militaire du territoire

Le décret crée une médaille visant à récompenser la participation de militaires à des opérations de protection militaire décidées par le Gouvernement et menées sur le territoire national. Le texte du décret est disponible: 

Un arrêté précise l’ouverture de l’agrafe « Sentinelle » sur la médaille de la protection militaire du territoire:  http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?nu犀利士
mJO=0&dateJO=20150714&numTexte=16&pageDebut=11992&pageFin=11992

27 mai 1995 : les marsouins reprennent le pont de Vrbanja…

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/breve-a-supprimer/27-mai-1995-les-marsouins-reprennent-le-pont-de-vrbanja

Mise à jour : 25/05/2012 16:35

Le 27 mai 1995 en Bosnie-Herzégovine, le 3e régiment d’infanterie de marine reçoit l’ordre de reprendre le poste du pont de Vrbanja et de délivrer, par la force, les Casques bleus qui y sont retenus en otages par des Serbes.

« Le pont de Vrbanja, en Bosnie-Herzegovine. Le 27 mai 1992, le 3e RIMa a reçu l’ordre de reprendre le poste du pont et de délivrer, par la force, les Casques bleus retenus en otages par des Serbes. – Crédits : Reuters »>

Le pont de Vrbanja, en Bosnie-Herzegovine. Le 27 mai 1992, le 3e RIMa a reçu l’ordre de reprendre le poste du pont et de délivrer, par la force, les Casques bleus retenus en otages par des Serbes. (Crédits : Reuters)

27 mai 1995, en Bosnie-Herzégovine : le capitaine François Lecointre, commandant la 1re compagnie du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa), s’aperçoit que des Serbes, déguisés en soldats de l’ONU, se sont emparé durant la nuit du poste Sierra Victor sur le pont de Vrbanja, au centre de Sarajevo. Onze Casques bleus français ont été capturés.

Actuellement, le général François Lecointre est à l’EMA chargé des décisions de création, dissolution, réorganisation, transfert et changement d’appellation des formations et unités de l’armée de terre ainsi que les instructions d’organisation particulière.

« Je me suis mis dans la peau du capitaine qui allait conduire l’assaut »

Jusqu’alors, l’ONU cherchait à résoudre les crises par la diplomatie. Mais fort de l’appui du chef de l’État, le général Hervé Gobillard, commandant le secteur, décide de reprendre le poste par la force. Une décision difficile, explique, 18 ans plus tard, le général Gobillard : « J’ai essayé d’analyser les risques techniques, psychologiques, opérationnels, politiques, locaux. Je me suis mis dans la peau du capitaine qui allait conduire l’assaut ; ça pouvait très bien se terminer en carnage. Je me suis demandé si je n’étais pas en train de franchir la ligne qui sépare un Casque bleu d’un soldat en guerre, et puis je me suis dit que l’enjeu était trop important ».

« J’ai eu la tâche la plus facile : celle de faire mon métier de militaire »

La compagnie qui reçoit la mission de reprendre le pont est appuyée par un escadron du régiment d’infanterie – chars de marine (RICM). En pointe se trouve la section du lieutenant Bruno Heluin. « J’ai eu la tâche la plus facile, celle d’aller physiquement en avant faire mon métier de militaire », raconte le colonel Heluin, aujourd’hui chef de corps du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa).

Il se rappelle la demi-heure qui a précédé l’opération : « Au moment de lancer l’assaut, il y a eu un grand silence. Ensuite, l’action a semblé interminable. Mais en fait, le tout n’a duré que 40 minutes. Quant à moi, j’ai été blessé et inconscient à partir de la 20e minute. »

Le lieutenant Heluin est le premier à entrer dans le poste. «Un Serbe me tirait dessus à partir d’une position retranchée. Ne pouvant pas riposter car j’avais un problème avec mon Famas, j’ai lancé une grenade. Mais celle-ci a fait éclater une bouteille de gaz, dont j’ai reçu un éclat au visage ».

17 soldats français ont été blessés durant l’action, et deux autres tués : les marsouins Marcel Amaru et Jacky Humblot.

Renverser le sens de la guerre

« Cet acte héroïque d’une poignée d’hommes décidés et bien commandés a permis de renverser le sens de la guerre, et de conduire in fine à la victoire dans les Balkans ! » affirme Jean Guisnel, journaliste spécialisé des questions militaires. Et en effet, cet assaut a marqué le début de la riposte de la communauté internationale, à un moment où les Serbes de Bosnie avaient pris en otage des dizaines de soldats des Nations unies, utilisés comme boucliers humains.

Le président français, Jacques Chirac, a déclaré après ce coup d’éclat : « La reprise du pont de Vrbanja restera dans la mémoire de nos armées comme un symbole, celui de la dignité retrouvée, du refus de toutes les humiliations ».

>>> Retrouvez cet article dans son entier dans le TIM n° 234 de mai 2012.

« Le lieutenant Heluin lors de la levée des corps de ses camarades tombés lors de la reprise du pont de Vrbanja. – Crédits : Reuters »>Le lieutenant Heluin lors de la levée des corps de ses camarades tombés lors de la reprise du pont de Vrbanja. (Crédits : Reuters)

Sources : B. Edinger/TIM
Droits : Armée de Terre 2012

VIGIPIRATE à Perpignan : 27 militaires sont arrivés pour protéger les lieux sensibles

L’Indépendant le 16 janvier à 14h07 par B. G. | Mis à jour il y a 6 minutes

Arrivés jeudi soir à 23 h, 27 militaires du 35ème RAP régiment stationné à Tarbes ont pris ce vendredi matin à 7 h la relève des effectifs de police affectés à la protection des lieux sensibles de Perpignan, dans le cadre du renforcement des mesures de sécurité décidées犀利士
à la suite des attentats commis la semaine dernière à Paris.

La préfète des P.-O., Josiane Chevalier, s’est aussitôt rendue auprès des militaires afin de les accueillir et de les remercier de cette présence, qui permet à la fois de soulager les forces de l’ordre mobilisées sans relâche, et de rassurer la population.

Depuis le 12 janvier au soir, ce sont 10 000 militaires qui ont été déployés dans le cadre de la mission Vigipirate. En moins d’une semaine, les armées sont ainsi parvenues à multiplier par 10 l’effectif déployé sur l’ensemble du territoire nationale, dans le cadre d’une opération intérieure « sans précédent » en complément des forces de police et de gendarmerie.

article sur la réunion du 14 novembre 2014 des adhérents OPEX

L’UNC  «active se tourne vers l’avenir »

Dernièrement, le14 novembre, à la caserne GALLIENI, l’Union Nationale des Combattants réunissait pour une séance d’information, les nouveaux combattants de la 4ème génération du feu, les « OPEX » (opérations extérieures) qui ont participé et participent encore, sur tous les théâtres犀利士
d’opérations où la France est engagée.

Sous la présidence de Charles SCHERLE, président fédéral, de Jean-Jacques GONDAL, secrétaire général, et de Bernard OUGER, référent OPEX, une vingtaine d’adhérents OPEX, appartenant aux 17 sections de l’UNC, (actuellement 84 nous ont rejoints) ont été amenés à réfléchir sur une démarche de développement de cette nouvelle génération du feu.

Des pistes ont été ouvertes et la construction d’un projet a été définie. Le but de cette cellule est de faire connaitre les droits imprescriptibles de tous les ressortissants de l’ONAC, de les défendre, mais aussi de développer, une aide dans les démarches administrative, juridique, psychologique, pédagogique, et de réinsertion dans le monde du travail.

Tout cela avec l’aide de Mme G. MARCO, directrice départementale de l’ONAC, pour être en accord avec ses directives nationales.

Par cette action civique tournée vers les jeunes générations, par son action sociale vers les plus démunis, par son action humanitaire l’UNC s’inscrit dans la droite ligne du devoir de mémoire, qu’elle fait vivre au quotidien.

D autres réunions seront régulièrement organisées, tous les anciens OPEX qui veulent nous rejoindre seront les bienvenus.