Médaille de la Sécurité intérieure

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La médaille de la sécurité intérieure est une décoration civile et militaire française créée par le décret no 2012-424 du 28 mars 2012.

 

Elle est décernée (et éventuellement retirée) par le ministère de l’Intérieur, sans condition d’ancienneté, lors de deux promotions (1er janvier et 14 juillet). Les attributions sont examinées par un comité de huit membres, comprenant le directeur du cabinet du ministre, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, le directeur général des collectivités locales, le directeur général de la Police nationale, le directeur général de la Gendarmerie nationale, la direction générale de la Sécurité intérieure, le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises et le secrétaire général à l’immigration et à l’intégration2.

Elle comporte trois échelons (bronze, argent, or) et ces trente-et-une agrafes :

Sont éligibles :

  • l’ensemble des personnels relevant du ministère de l’Intérieur ;
  • les personnels civils et militaires, professionnels ou volontaires, placés pour emploi sous l’autorité du ministère de l’Intérieur ;
  • les policiers municipaux ;
  • les volontaires ou bénévoles qui œuvrent dans des associations pour des missions relevant de la sécurité intérieure ;
  • toute personne, française ou étrangère, s’étant distinguée par une action relevant de la sécurité intérieure1.

Les missions peuvent avoir eu lieu en France ou à l’étranger (par exemple après une catastrophe naturelle majeure, telle qu’un séisme).

La première médaille de la sécurité intérieure a été remise le 14 avril 2012 au coéquipier du commandant de police Cédric Pappatico, tué en service commandé, percuté par le véhicule de cambrioleurs en fuite, durant la nuit du 10 au 11 avril 2012, à Saint-Alban-Leysse.

Médaille de la protection militaire du territoire

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La médaille de la protection militaire du territoire est une décoration militaire française.

Cette récompense est destinée à distinguer les militaires qui ont participé à des missions de protections menées sur le territoire national français. Elle fut créée par le décret no 2015-853 du 13 juillet 2015 à l’initiative du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et du président de la République François Hollande.

Elle se porte après la médaille commémorative française

Attributions

Pour chaque opération, le ministre de la Défense détermine par arrêté les missions ouvrant droit à la médaille de la protection militaire du territoire avec l’agrafe correspondante, les dates de début et de fin des périodes prises en compte pour son attribution ainsi que la durée de participation minimale exigée. Elle peut également être attribuée, sans condition de durée, aux militaires tués, blessés ou cités avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale, à l’occasion de l’une de ces opérations.

La première remise de 30 décorations s’est déroulée au Fort neuf de Vincennes le 4 novembre 2015 et a été effectuée par le Ministre de la Défense.

Agrafes

On peut y mettre cinq agrafes :

  • Égide : depuis le 1er juillet 2013, pour:
    • trente mois d’affectations au sein d’unités dont la mission pr犀利士
      incipale est la participation de manière effective sur le territoire national, à la protection des emprises militaires, des bâtiments publics de l’État, des organisations internationales et des missions diplomatiques et consulaires ;
    • soixante jours de participation de manière effective aux missions décrites ci-dessus ;
    • vingt vols de surveillance ;
  • Harpie : depuis le 1er mars 2008, pour 30 jours de présence continus ou non ;
  • Jupiter : depuis le  1er juillet 2013, pour :
    • trente mois d’affectations au sein d’unités dont la mission principale est la participation de manière effective aux missions de sûreté et de sécurité menées au profit des forces stratégiques sur le territoire national ;
    • soixante jours de participation de manière effective aux missions décrites ci-dessus ;
    • vingt vols de surveillance ;
  • Sentinelle : depuis le 7 janvier 2015, pour soixante jours de présence continus ou non.
  • Trident : depuis le  1er juillet 2013, pour :
    • trente mois d’affectations au sein d’unités dont la mission principale est la participation de manière effective aux missions de surveillance et de protection militaires des espaces aériens, maritimes et terrestres, sur le territoire national ;
    • soixante jours de participation de manière effective aux missions décrites ci-dessus ;
    • vingt vols de surveillance.

Médaille des blessés de guerre

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La médaille des blessés de guerre est une décoration militaire française. Elle témoigne de la reconnaissance de la Nation aux militaires blessés à la guerre ou à l’occasion d’une opération extérieure.

Son rang officiel est en cours définition parmi les décorations militaires françaises.

L’insigne a été créé par une loi du 11 décembre 1916, sur une idée de l’écrivain nationaliste Maurice Barrès. Son attribution a été accordée aux blessés militaires, prisonniers de guerre, déportés et internés de la Résistance de la Seconde Guerre mondiale, puis aux blessés militaires de conflits plus récents. Cent ans plus tard, par un Décret n° 2016-1130 du 17 août 2016, l’insigne des blessés militaires est remplacé par la médaille des blessés de guerre.

Attribution

Ont droit au port de la médaille des blessés de guerre :

  • Les militaires atteints d’une blessure de guerre, physique ou psychique, constatée par le service de santé des armées et homologuée par le ministre de la défense ;
  • Les prisonniers de guerre blessés physiquement ou psychiquement au cours de leur détention.
  • Sans préjudice des dispositions de l’article 2 du décret n° 2016-1130 du 17 août 2016, les déportés et internés résistants ainsi que les autres titulaires actuels de cet insigne ont droit au port de la médaille des blessés de guerre.

Les blessures de guerre ou service commandé sont reconnues et homologuées, à l’aide de certificat d’origine de blessure, rapport circonstancié, notification de pension, etc., par les différentes directions des personnels militaires des quatre armes.

La loi du 8 novembre 1952 réglementant le port de l’insigne des blessés de guerre est abrogée.

Attention: les blessures en service ne sont pas concernées pour l’attribution cette médaille.

 

 

Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

Projet d’insigne de la Médaille de reconnaissance aux victimes du terrorisme, avers et revers (© Service historique de la Défense/ La grande chancellerie de la Légion d'honneur).

La médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est une décoration civile et militaire française créée par le décret no 2016-949 du 12 juillet 20161.

La médaille sera décernée de manière rétroactive à compter du . Les premières attributions devraient intervenir à l’automne 2016. Cette médaille s’inspire de l’ordre royal de la reconnaissance civile des victimes du terrorisme (Real Orden de Reconocimiento Civil a las Victimas del Terrorismo) créé en Espagne par l’article 4 de la loi 32/1999 du 8 octobre 1999 de solidarité avec les victimes du terrorisme.

Elle est décernée par décret du président de la République.

Peuvent la recevoir :

  • les Français tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis sur le territoire national ou à l’étranger ;
  • les étrangers tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis sur le territoire national ou à l’étranger contre les intérêts de la République française.

La médaille est remise par le président de la République, le Premier ministre, les membres du gouvernement, le grand chancelier de la Légion d’honneur, les préfets et les ambassadeurs, ainsi que par les autorités désignées par le Premier ministre.

Elle peut être remise à titre posthume et est alors soit épinglée sur le cercueil, soit remise à la famille.

Les insignes sont offerts par l’État1.

Les faits pris en compte sont ceux postérieurs au .

Si le président de la République François Hollande avait accordé la Légion d’honneur à titre posthume à Hervé Gourdel, guide de montagne enlevé et égorgé par un groupe islamiste en Algérie, des voix s’étaient élevées pour mettre en doute l’opportunité d’utiliser cette récompense pour faits accomplis aux victimes du terrorisme.

Position dans l’ordre de port protocolaire des décorations françaises

La médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme étant décernée par décret présidentiel, elle se porte directement après l’ordre national du Mérite. Ce qui fait de la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme la cinquième décoration la plus importante dans l’ordre de port protocolaire des décorations françaises. Elle arrive ainsi juste devant les croix de guerre (1914-1918, 1939-1945, Théâtres d’opérations extérieures, Valeur militaire, médaille de la Gendarmerie nationale avec citation) qui récompensent l’octroi d’une citation par le commandement militaire pour conduite exceptionnelle ou une action d’éclat au feu ou au combat.

La médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme se positionne donc aussi devant les croix et médailles qui ont la qualité de « titre de guerre » individuel en vue de l’obtention de l’un des deux ordres nationaux : la médaille de la Résistance française, la médaille des évadés, les croix du combattant volontaire.

Création de la médaille de la protection militaire du territoire

Le décret crée une médaille visant à récompenser la participation de militaires à des opérations de protection militaire décidées par le Gouvernement et menées sur le territoire national. Le texte du décret est disponible: 

Un arrêté précise l’ouverture de l’agrafe « Sentinelle » sur la médaille de la protection militaire du territoire:  http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?nu犀利士
mJO=0&dateJO=20150714&numTexte=16&pageDebut=11992&pageFin=11992