Plus de 600 militaires ont été blessés en opex depuis dix ans

Selon le dernier rapport du Haut comité d’évaluation de la condition militaire, 620 militaires français ont été blessés en opération extérieure de 2007 à 2016, « par armes à feu ou engins explosifs ». En 2016, dernier chiffre disponible, ce chiffre était de 51, soit quasiment un par semaine. Le maximum a été atteint en 2011, avec 168 blessés en particulier en Afghanistan. Ces données ne tiennent donc pas compte des accidents et se limitent à des faits de guerre.

L’état-major des armées ne communiquent pas sur les blessés, mais ces chiffres proviennent du Service de santé des armées.

Au cours de la même décennie, 154 militaires sont morts en Opex, dont 97 « par armes à feu ou engins explosifs ». Le rapport entre le nombre de morts et de blessés « par armes à feu ou engins explosifs » est donc de 1 pour 6,4, en moyenne.

Les chiffres des blessés ne comprennent pas les « troubles psychiques en relation avec un événement traumatisant », dont le nombre des « déclarés pour la première fois », en hausse du fait d’une meilleure détection, dépasse les 300 chaque année (365 en 2016 – c’est-à-dire un par jour).

Par Jean-Dominique Merchet

Secret Défense

 

Les blessés psychiques de l’armée ne sont plus un tabou

Blessés psychiques de guerre, des militaires du 31e régiment du génie osent témoigner pour la première fois. Mieux pris en charge, le nombre de soldats ayant un syndrome de stress post-traumatique aurait atteint un pic six mois après l’opération Serval, au Mali.
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Le chiffre : 1 4 00 cas répertoriés de syndrome de stress post-traumatiques (SPT). Depuis 2010, c’est le chiffre total des militaires blessés psychiques enregistré par l’armée française. Un nombre qui n’a cessé de progresser à mesure que l’armée française est engagée sur de multiples théâtres de guerre. Au moins 12% des soldats en OPEX depuis décembre 2013, en RCA, seraient atteints de SPT.
«75% des militaires français atteints d’un SPT quittent l’armée»